Debussy Préludes livre I - Gallet

Claude Debussy : Préludes Livre I

Pascal Gallet, piano


Présentation par Marie-Rose Carlier sur des textes de Marguerite Long

——— EN PROMOTION JUSQU'AU 30 OCTOBRE 2013 = -20% ————

Disponible à partir du 27 septembre sur Maguelone.fr

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Debussy en son univers

"N'écoutez les conseils de personne, sinon du vent qui passe et nous raconte l'histoire du monde."

C'est ainsi que Debussy met en garde ses cadets ressentant la contrainte imposée par ses maîtres, durant ses années d'apprentissage au Conservatoire de Paris. Solfège : Lavignac, piano : Marmontel, écriture : Durand, classe d'accompagnement : Basile.

Sa riposte ? C'est l'abandon des "règles qui n'ont jamais produit d'œuvres d'art", voilà où l'ont mené les échelons de son "Gradus ad Parnassum", arpentés en sept longues années, de 1872 à 1879.

Son évolution tend à suivre le modèle des "vieux maîtres" : Bach, Haendel, Rameau, lorsqu'ils empruntaient docilement les chemins préconisés par Froberger en 1650 pour l'édification d'une Suite.

La suite "Pour le Piano" nous le confirme où il enchaîne comme autrefois un prélude, une sarabande et une toccata.

Sa recherche de simplicité l'amène en 1907 à un projet ou esquisse de préludes ; Le prélude était pratiqué comme une mise en doigts avant l'exécution minutieuse d'une fugue.

Le prélude ! Voilà la structure refuge qui va permettre de réaliser son aspiration : "Chercher la discipline dans la liberté", nouvel adage auquel il convient d'en ajouter quelques autres : "Il faut oublier que le piano a des marteaux !", "le plaisir est la règle de la musique". Le piano ? "Laissez le parler !"

Le choix des préludes doit son origine à J.S. Bach sans aucun doute, mais surtout à Chopin dont il avait édité l'œuvre pianistique chez Durand : ses préludes lui apparaissaient-ils comme le sommet de sa création ? Toujours est-il que douze préludes paraissent en 1910 chez Durand, sous une forme inattendue : comme se termine une fable par sa morale, à l'aide de trois points de suspension, Debussy accroche timidement son titre à la fin de chaque pièce comme une résonnance possible, une suggestion ! Comment préludait Debussy ?

Gabriel Pierné son exact contemporain, s'en fait l'écho : "Il fonçait littéralement sur le clavier et forçait tous les effets... il obtenait par moment d'étonnants effets de douceur moelleux".

La première exécution, partielle, en est donnée par Debussy lui-même en mai 1910 à la Société Nationale (ancienne salle Pleyel) où il joue les préludes I,II,X et XI ; les préludes III, IV, VI et XII seront présentés en mars 1912, les autres confiés ultérieurement à Ricardo Viñes et Franz Liebich.

Le retentissement ? Nous le percevons sous la plume d'André Suarès pour qui la "Cathédrale engloutie" se trouve être "parmi les plus belles pièces qu'il y ait eu en musique depuis les trois dernières sonates de Beethoven".

Marguerite Long à laquelle Marie-Rose Carlié prête sa voix sert de guide pour cette nouvelle interprétation de Pascal Galet. Amie de Debussy, Fauré et Ravel, elle a été la pédagogue de renommée internationale de 1906 à 1966 et nous a laissé en 1960, un opuscule intitulé "Au piano avec Debussy" semé d'anecdotes précieuses. Elle a également donné existence avec son ami Jacques Thibaut au célèbre "Concours International" qui porte leurs noms, permettant de déceler ainsi les futurs grands talents du XXème siècle.

Sous l'humble forme prélude qu'il destinait à être écoutée "entre quatre-z-yeux", se cache finalement un macrocosme où se côtoient :

Le monde antique grec : Prélude I.

L'eau II.

L'air et le vent III.

Le monde de la poésie découvert chez Mallarmé lors des "mardi de la rue de Rome" IV.

Le voyage, l'Italie ensoleillée V.

L'hésitante et douloureuse aventure humaine VI.

L'inquiétante immensité de l'océan racontée par le vent VII.

Une symbolique jeune fille qui se fait icône VIII.

La création artistique : "La chose la plus fâcheuse est bien de se recommencer" IX.

Le mystère légendaire d'une cathédrale disparue au fond des eaux : multitudo sonitus aquarum ! X L'univers facétieux de Shakespeare XI.

La dérision provoquée et entretenue par l'irruption du music-hall XII.

Ce dernier rappelle le propos d'Arrigo Boïto, librettiste de Falstaff, conseillant Verdi, le 9 juillet 1889 : "Il n'y a qu'un moyen de terminer victorieusement votre carrière, après avoir fait résonner tous les cris et toutes les lamentations du cœur humain, de finir par une immense explosion d'hilarité !" :Tutto nel mundo é burla !

Tout au monde n'est que plaisanterie !

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Pascal Gallet, piano


Présentation par Marie-Rose Carlier sur des textes de Marguerite Long

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